Les chasseurs d'ouragans

 

Certains métiers en rapport avec les ouragans existent. L'un d'eux est le métier de chasseur d'ouragan, ce sont des pilotes de l'armée de l'air. Leur travail consiste à mesurer la force des vents, la pression et la température et surtout dans quelle direction il se dirige mais  aussi émettent des prévisions qui aident les autorités à mieux évaluer la nécessité d'évacuer éventuellement les populations de certaines zones, et ainsi de sauver des vies.. Mais ce métier n'est pas de tout repos, en effet, les chasseurs doivent se rendre dans l'œil pour effectuer toutes ces mesures à l'aide d'avion spéciaux en sachant que les ouragans et leurs vents vont parfois à plus de 200 km/h. Garrett Black est un chasseur d'ouragan mai sil ne vole pas seul, il vole avec quatre autres membres d'équipage sur un Air Force WC-130J, gros avion gris à hélice quadrimoteur surnommé "le chasseur d'ouragans". Garrett et son équipe ont ainsi traversé l'ouragan Matthew, qui avait atteint la catégorie de puissance maximum (catégorie 5) et dévasté Haïti. Un vol qui leur avait permis de mesurer précisément la force des vents à l'approche des Caraïbes et du sud-est des Etats-Unis. 
En vol, les météorologues larguent aussi des petites sondes à l'extérieur du cyclone, là où les vents sont les plus forts, mais aussi dans l'œil lui-même, normalement le point le plus calme. Équipées d'un parachute, elles tombent à travers le chaos de la tempête. Un petit émetteur sur ces sondes renvoie ensuite toutes les données à l'avion, qui les communique au Centre national des ouragans (NHC), à terre. Pour l'ouragan Matthew, des vents de 270 km/h ont été mesurés.

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Grands ouragans

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Le Grand Ouragan de 1780 est le plus meurtrier des ouragans qui se sont produits dans l'Atlantique Nord. Plus de 22 000 personnes sont mortes lors du passage de l'ouragan sur les Petites Antilles, Porto Rico, Saint-Domingue, et les Bermudes entre le 10 et le 16 octobre 1780. Les détails sur la trajectoire et la force de cet ouragan ne sont pas connus car la base de données officielle sur les ouragans ne remonte qu'à 1851.
L'ouragan frappe la Barbade avec des vents dépassant peut-être les 320 km/h (200 mi/h), avant de toucher la Martinique, Sainte-Lucie et Saint-Eustache, tuant des milliers de personnes sur chaque île. En pleine guerre d'indépendance des États-Unis, il cause de lourdes pertes aux flottes britannique et française qui luttent alors pour le contrôle de la zone. L'ouragan passe ensuite près de Porto Rico et au-dessus de la partie orientale de l'île de Saint-Domingue (l'actuelle République dominicaine) ; là il cause d'importants dégâts près des côtes. Enfin, il tourne vers le nord-est, avant d'être observé pour la dernière fois le 20 octobre, au sud-est du Cape Race à Terre-Neuve.

L'île de Porto Rico a été frappée tôt et de plein fouet le mercredi 20 septembre 2017 par Maria, le plus puissant ouragan à jamais avoir balayé ce territoire américain, qui a déjà fait des dégâts considérables sur La Dominique où les secours ont le plus grand mal à accéder en raison des vents violents.

L'œil de cet ouragan "extrêmement dangereux", qui oscille entre catégorie 4 et 5 et engendre des vents soufflant jusqu'à 240 km/h, est arrivé près de Yabucoa, dans le sud-est de Porto-Rico, vers 06H15 locales, a indiqué le Centre américain des ouragans (NHC).

C'est la tempête la plus dévastatrice du siècle ou de l'histoire moderne. 

L'ouragan Irma ayant frappé dix jours plus tôt avec des vents de 295 km/h et qui a fait plus de 130 victimes.